À lire deux articles sur la diffusion des signaux horaires de l’émetteur d'Allouis.

Depuis plus de cinq ans, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) est chargée de la diffusion du temps légal via les ondes hertziennes terrestres. Elle a déjà fait évoluer ce service en passant la puissance d’émission de 1 110 à 800 kW et envisage maintenant de passer à 675 kW. Le but : réduire la consommation énergétique tout en maintenant le service accessible aux 200 000 appareils qui l'utilisent.
UTC, UT1 et secondes intercalaires : session de rattrapage

Le temps universel coordonné (UTC), qui est l’échelle de temps légal internationale, est « couplé au Temps universel UT1 grâce à l’introduction de secondes intercalaires (ou sauts de secondes) ». Le dernier ajout d’une seconde intercalaire remonte au 1ᵉʳ janvier 2017. La 59ᵉ minute de la journée a ainsi duré 61 secondes au lieu de 60 secondes. Une seconde intercalaire ne peut être ajoutée qu'à deux moments de l’année : le 30 juin et le 31 décembre (heure UTC), mais aucune n’est prévue pour cette fin d’année.

Enfin, UT1 correspond au « Temps de la rotation de la Terre déterminé par l’IERS [Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence, ndlr] à partir principalement de l’observation des quasars extra galactiques par la technique VLBI (Interférométrie à très longue base) ».
Synchroniser radars, ordinateurs, feux tricolores, aéronefs…

Bref, une fois que l’heure légale est établie, elle est mise à disposition « sous la forme d’une information exploitable par des dispositifs électroniques (radars, ordinateurs, feux tricolores, aéronefs, etc.) », explique l’Agence nationale des fréquences.

Ce signal est utile, car il permet aux équipements « d’être synchronisés de façon extrêmement précise avec d’autres équipements électroniques et donc de ne pas dériver dans le temps. Disposer d’un signal horaire permettant une synchronisation de tous les équipements concernés est donc essentiel pour la vie de la Nation, notamment dans des domaines touchant à la sécurité », affirme l’Agence.

La mise à disposition du temps légal peut se faire de plusieurs manières : par les satellites de type GNSS (GPS américain, Galileo européen, etc.), par Internet via le protocole NTP (Network Time Protocole), peut-être par des stations de base 5G à l’avenir et enfin par voie hertzienne terrestre (émetteur radio).
De France Inter à l’ANFR

Dans ce dernier cas, c’est l’ANFR qui en a hérité la gestion. Cette mission lui est confiée depuis le 1ᵉʳ janvier 2019 par la loi dite « ELAN » (article 233 de la loi n° 2018 - 1021 du 23 novembre 2018) », explique-t-elle. Sur les ondes, elle doit donc veiller à la bonne diffusion du « signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques, avec une précision inférieure à la milliseconde ». C’est la société TDF qui s’en charge depuis son site d’Allouis dans le Cher.

Pour rappel, jusqu’au 31 décembre 2016, la diffusion du temps légal sur les ondes hertziennes était encapsulée dans les émissions de France Inter sur la fréquence 162 kHz (grandes ondes). Mais la radio a cessé d’utiliser cette fréquence (elle continue d’exister sur d’autres bandes) et c’est alors l’ANFR qui a pris le relai.

La suite de l'article :

https://next.ink/155756/la-diffusion-du-signal-horaire-face-a-la-sobriete-energetique/

L’article du Berry Républicain:

https://www.leberry.fr/allouis-18500/actualites/emetteur-d-allouis-le-signal-horaire-maintenu_12722836/

(Source NEXT - )

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