Opinion des russes en 1963...
05 déc. 2024J'ai demandé à ChatGPT d’établir un lien avec la question de la censure en Russie, tant à l’époque soviétique de ce reportage, qu’aujourd’hui, que je vous laisse découvrir.
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Encadrement des médias étrangers : Sous l'Union soviétique, les médias étrangers travaillant sur le sol soviétique étaient strictement surveillés. Même si des journalistes suisses étaient autorisés à tourner cette séquence, ils auraient probablement été accompagnés ou encadrés par des représentants du régime, voire soumis à une révision préalable de leur travail.
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Réactions du public contrôlées : Les témoignages ou réactions du "peuple soviétique" dans ce reportage étaient très probablement filtrés. Les citoyens qui parlaient à des étrangers risquaient des sanctions s’ils exprimaient des opinions contraires à la ligne officielle. Le régime cherchait à montrer une façade de neutralité ou de solidarité internationale, tout en évitant des déclarations qui pourraient paraître trop critiques envers l'URSS ou les États-Unis.
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Censure des informations sur Kennedy : En URSS, l’information sur des événements internationaux comme l’assassinat de Kennedy était traitée avec soin. Kennedy était souvent présenté dans les médias soviétiques comme un représentant de l’impérialisme américain, mais son décès a aussi permis au régime de critiquer la violence et l’instabilité perçues comme inhérentes à la démocratie américaine.
La situation actuelle en Russie, sous Vladimir Poutine, reflète certains mécanismes de contrôle médiatique hérités de l’ère soviétique :
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Contrôle des journalistes étrangers : Les correspondants étrangers en Russie aujourd'hui sont étroitement surveillés. Les autorités utilisent des lois sur la sécurité nationale ou les "agents étrangers" pour limiter leur liberté d’action, et les sujets sensibles (comme la guerre en Ukraine ou les droits de l’homme) sont souvent interdits.
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Manipulation de l’opinion publique : Comme dans l'URSS des années 1960, les médias d'État actuels en Russie façonnent l’opinion publique en diffusant une version officielle des événements. Toute déviation est censurée ou présentée comme une menace extérieure.
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Censure renforcée sur les grandes crises internationales : La manière dont les médias russes ont couvert des événements récents, comme l'assassinat de Boris Nemtsov ou la guerre en Ukraine, rappelle l’approche soviétique consistant à contrôler le narratif et à éviter les voix dissidentes. On pourrait imaginer que, si un événement similaire à l’assassinat de Kennedy se produisait aujourd’hui, les médias russes en parleraient dans un cadre soigneusement contrôlé, limitant les commentaires publics ou ne diffusant que des réactions favorables à la ligne officielle.
En somme, cette séquence historique illustre comment la censure et le contrôle médiatique en Russie, qu'ils soient soviétiques ou modernes, servent à orienter la perception d’événements internationaux pour protéger les intérêts du régime en place.
Séquence tournée à Moscou pour la R.T.F par des journalistes suisses avec une équipe technique russe : les réactions du peuple soviétique deux semaines environ après l'assassinat de John Kennedy, le 35ème président américain.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf93012543/opinion-des-russes
(Source INA)
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