Le 17 mai a été inaugurée à Vichy, dans la maison natale d’Albert Londres, l’exposition « Albert Londres Grand Reporter ».

L’exposition situe le journaliste dans son temps. Le visiteur peut y découvrir les liens du père du grand reportage avec ses contemporains. 

Cette exposition permet également de découvrir des pièces rares de matériel de communication utilisées pour transmettre les reportages du bout du monde aux rédactions.

Le Président du prix Albert Londres et membre de l’ACHDR, Hervé Brusini, présent à cette inauguration a tenu à nous remercier pour notre concours et pour la qualité des objets présentés par notre association.

 

Qui est Albert Londres?

Albert Londres, journaliste et écrivain est né en 1884 à Vichy.

En 1903, après un bref passage à Lyon puis Paris et Londres, il se destinait à une carrière de poète.

En 1906, il est engagé comme journaliste parlementaire pour le quotidien Le Matin.

Lorsque la guerre éclate, il est envoyé à Reims et écrit un article sur le bombardement de la cathédrale. C’est son premier papier signé.

En 1915 il devient grand reporter pour Le Petit Journal et couvre la guerre dans les Balkans.

En 1920 il parvient à entrer en Russie soviétique et écrit une série d’articles pour l’Exelsior décrivant la vie du peuple sous le nouveau régime.

Il effectue en 1922 une série de reportages en Asie : Japon, Chine, Inde, Indochine.

Albert Londres travaille désormais pour Le Petit Parisien. En 1923, il se rend au bagne de Cayenne et en dénonce les terribles conditions. Son reportage rencontre un très vif écho dans l’opinion publique et est publié sous le titre « Au bagne ».

En 1924, reportage sur les routes du tour de France recueilli sous le titre Les forçats de la route en référence au succès avec ses articles sur le bagne.

De 1925 à 1932, Albert Londres poursuit ses reportages, avec toujours au cœur de son travail l’idée de dénoncer les injustices et de décrire au plus juste ce qu’il voit.

En 1932, Il repart en Chine à Shanghai couvrir la guerre avec le Japon, puis reste dans le pays pour une enquête dont il refuse de révéler le sujet. Il décide de rentrer en France sur le paquebot Georges Philippar. Le 16 mai, un incendie se déclare à bord alors que le bateau se trouve dans le golfe d’Aden.

90 passagers trouvent la mort : Albert Londres fut l’un d’eux.

Sa fille Florisse Londres et des amis journalistes créent en 1933 le Prix Albert Londres qui récompense les meilleurs grands reporters francophones de la presse écrite - et depuis 1985 de l’audiovisuel - âgés de moins de 40 ans.

(Sources association Maison Albert Londres)

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